Biographie
Jean-Philippe Toussaint est un écrivain et réalisateur francophone belge, né le 29 novembre 1957 à Bruxelles. Il est également un photographe talentueux.
Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1978) et titulaire d’un DEA d’histoire contemporaine.
Entre 1979 et 1983, il écrit son premier livre, Echecs. Celui-ci ne sera jamais publié en édition papier, mais bien en édition numérique, le 1er mars 2012, avec une préface de Laurent Demoulin intitulée Échecs ou le dynamisme romanesque des puissances immobiles.
En 1985, Les Editions de Minuit publient son premier roman, La Salle de bain. C’est l’histoire d’un jeune homme (de 27 ans, quand même) qui décide un jour de vivre dans sa salle de bain. Souvent présenté comme le chef de file de l’Ecole de Minuit, en référence aux auteurs qualifiés de « minimalistes » publiés à cette époque par les Editions du même nom, Jean-Philippe Toussaint se détache quand même de cette catégorie d’auteurs. Dans l’Histoire de la littérature belge 1830-2000, Jan Baetens décrit ainsi cette différence:
« Contrairement aux romans minimalistes, la démarche de Toussaint consiste beaucoup moins à faire vivre au lecteur l’angoisse et l’horreur d’un acte narratif qui n’arrive pas à trouver sa voie, qu’à faire miroiter une fable brillante dont le matériau de base, mais non l’identité, est le vide, le manque de conviction, l’incapacité à s’engager. Là où beaucoup de romans minimalistes plongent le lecteur dans le magma de la création et de ses échecs, Toussaint mène son récit de main de maître, à un rythme endiablé et en prenant grand soin de la construction de l’ensemble. »
Jean-Philippe Toussaint remportera le Prix littéraire de la Vocation pour La Salle de bain. En 1989, John Lvoff réalise un film homonyme, sur base d’un scénario écrit par Jean-Philippe Toussaint.
Sa carrière littéraire est lancée, et il enchaîne les romans, avec Monsieur en 1986, L’Appareil-photo en 1988, La Réticence en 1991 et d’autres. En parallèle, il réalise aussi plusieurs films, dont Monsieur, en 1990, basé sur le livre du même nom.
Ses romans sont traduits dans une vingtaine de langues, son succès allant aussi loin que la Chine et le Japon. En 1996, Toussaint est sélectionné comme lauréat de la Villa Kujoyama, une résidence d’artistes au coeur du Japon.
En 2002, il publie Faire l’amour. Inspiré du Quatuor d’Alexandrie, de Lawrence Durrell, quadrilogie dans laquelle une même histoire est racontée successivement par quatre personnages différents, cet ouvrage est le premier d’un quatuor romanesque: suivront Fuir, en 2005, La Vérité sur Marie, en 2009 et Nue, en 2013. Quatre romans liés, mais qui peuvent aussi se lire indépendamment les uns des autres, et qui mettent en scène Marie et sa relation sentimentale compliquée avec le narrateur, entre l’île d’Elbe, Paris, le Japon et la Chine, sur une période d’un peu plus d’un an.
En 2005, il reçoit le prix Médicis pour Fuir.
En 2006, il écrit La mélancolie de Zidane, un essai lyrique sur le coup de tête de Zidane au joueur italien Marco Materazzi durant la finale de la coupe du monde 2006 à Berlin.
En 2009, La Vérité sur Marie lui vaut le prix Décembre.
En septembre 2013, Nue est pré-sélectionné par le comité du prix Goncourt. Le 29 octobre, il est toujours présent dans la dernière sélection, réduite à 4 ouvrages. Il échoue de peu, au profit du Français Pierre Lemaître.
Dans Le Monde du 18 septembre 2009, à l’occasion de la sortie de La Vérité sur Marie, Marie Desplechin écrit:
« Des clés, chez Toussaint, il y en a tout un trousseau. C’est son côté serrurier. On a la clé Pascal, la clé Musil, Beckett, Borges… Il en installe un peu partout, qu’il planque plus ou moins. Et qu’il truque à l’occasion (le «Zahir» vient de Borges). Cette dimension savante, cette aisance aussi à parler du labeur (inspiration, construction, correction), lui valent la reconnaissance éperdue des experts. Pour l’université, c’est un client en or. Pour les autres, c’est presque intimidant. Le mieux serait encore de s’abstenir de lire les analyses qui lui sont consacrées. Tant de maîtrise dans son art, on n’est pas sûr d’être à la hauteur. A force, on se sent coupable de n’avoir rien vu. Rien d’autre que de la lumière, de la couleur, de la crainte et de la douceur… »
Sur son site, Jean-Philippe Toussaint propose en téléchargement libre une série d’inédits. Il y explique sa démarche sous forme d’une série de questions-réponses, dont celle-ci:
« Envisagez-vous de compléter cette édition électronique par une édition papier?
Non. Le projet m’intéresse sous forme exclusivement électronique, et disponible uniquement sur mon site. J’y vois une spécificité d’Internet. Comme j’éprouve à la fois beaucoup de respect pour ces textes de jeunesse, ce qui explique que je suis heureux de les voir publier (et même ému, je dois dire), mais que je suis conscient du fait qu’une version papier pourrait prêter à confusion en apparaissant dans les librairies comme une nouvelle publication — et donc, comme un texte que je viendrais d’avoir écrit —, je préfère renoncer à toute version papier. Il faut aussi considérer que l’édition que nous proposons, qui compte plusieurs versions du manuscrit, une préface et des notes, serait impossible à publier en version papier à moins de 700 pages. C’est peut-être contradictoire de renoncer à l’édition papier si on cherche à toucher le plus large public, mais ce n’est pas vraiment ce qui nous motive, nous visons plutôt un public restreint d’universitaires ou d’amateurs de mon travail qui seraient curieux de découvrir, en toute connaissance de cause, mes premières tentatives littéraires. Le caractère critique de cette édition, avec ses notes et sa préface, va d’ailleurs en ce sens. Et puis, n’est-ce pas une belle idée de donner les moyens de diffusion les plus contemporains à mes livres les plus anciens? »
Illustration, une fois encore, de l’intérêt de l’édition numérique pour les ouvrages « de niche », par opposition à l’édition papier. On comprend moins, par contre, pourquoi il considère que l’édition numérique est moins apte à toucher un large public que l’édition papier. Voici néanmoins un auteur qui a bien compris la complémentarité des deux types de support.
Oeuvres
L’Appareil-photo
ePub | Kindle |
Il y a quelques années j’ai essayé de faire une photo, une seule photo, quelque chose comme un portrait, un autoportrait peut-être, mais sans moi et sans personne, seulement une présence, entière et nue, douloureuse et simple, sans arrière-plan et presque sans lumière.
«Le troisième livre de Jean-Philippe Toussaint est une réussite spectaculaire. Dans L’Appareil-photo, il se joue de toutes les difficultés. Son registre, c’est une ironie féroce, oblique et pascalienne. Mais la nouveauté, la vraie, c’est l’élégance visuelle des descriptions, la vitesse des enchaînements, les commentaires sournois, moqueurs, complices, qui forment des apartés très originaux avec le lecteur.» (Jacques-Pierre Amette, Le Point)
L’Appareil-photo est paru en 1989.
Autoportrait (à l’étranger)
ePub | Kindle |
À chaque fois que je voyage m’étreint une très légère angoisse au moment du départ, angoisse parfois teintée d’un doux frisson d’exaltation. Car je sais qu’aux voyages s’associe toujours la possibilité de la mort — ou du sexe (éventualités hautement improbables évidemment, mais néanmoins jamais tout à fait à exclure).
«L’anecdote réelle se métamorphose ainsi en épisode romanesque, où l’antihéros réfléchit l’image de l’auteur, ses doutes et ses errements. Une pépite de peu de pages, art poétique de l’écrivain en voyage.» (Antoine de Gaudemar, Libération)
Nouvelle édition augmentée d’une préface et d’un inédit de l’auteur (Le Mans) qui évoque un week-end aux 24 Heures du Mans en compagnie de Jeff Koons.
Faire l’amour
ePub | Kindle |
C’est l’histoire d’une rupture amoureuse, une nuit, à Tokyo. C’est la nuit où nous avons fait l’amour ensemble pour la dernière fois. Mais combien de fois avons-nous fait l’amour ensemble pour la dernière fois? Je ne sais pas, souvent.
«Livre de la pleine maturité, Faire l’amour dessine une scrupuleuse géométrie du vertige d’aimer. Et l’instant d’après de ne plus aimer. Géométrie infiniment précaire dans un monde menacé, physiquement, de tremblement. Loin de toute psychologie convenue et aussi, cela va sans dire, de tout sentimentalisme désuet. Un critique parla jadis d’un pont jeté entre Mondrian et Pascal. Quelque part entre la blancheur impassible et la fureur, et les misères humaines. Avec une impressionnante et magnifique maîtrise, Toussaint a fondu ensemble tous ses dons. Du grand art qui devrait assurer sa consécration.» (Patrick Kéchichian, Le Monde)
«Faire l’amour est un modèle de partition sismique et sensuelle: à la violence extrême d’une scène de couple succède un moment d’absolue sérénité métaphysique, baignade déjà anthologique dans une piscine, au sommet d’un hôtel comme égaré dans le ciel de Tokyo. La profondeur de la pensée en équilibre avec les frivolités de la mode: c’est comme l’onde d’un petit miracle.» (Fabrice Gabriel, Les Inrockuptibles)
Faire l’amour est le premier volet de l’ensemble romanesque Marie Madeleine Marguerite de Montalte, qui retrace quatre saisons de la vie de Marie, créatrice de haute couture et compagne du narrateur: Faire l’amour, hiver (2002); Fuir, été (2005, prix Médicis); La Vérité sur Marie, printemps-été (2009, prix Décembre); Nue, automne-hiver (2013).
Fuir
ePub | Kindle |
Pourquoi m’a-t-on offert un téléphone portable le jour même de mon arrivée en Chine? Pour me localiser en permanence, surveiller mes déplacements et me garder à l’œil? J’avais toujours su inconsciemment que ma peur du téléphone était liée à la mort — peut-être au sexe et à la mort — mais, jamais avant cette nuit de train entre Shanghai et Pékin, je n’allais en avoir l’aussi implacable confirmation.
«Il y a un « style » Toussaint: frémissant, glacé, distingué, écorché, décalé, au charme d’autant plus douloureux qu’il s’infiltre au milieu de pages d’une beauté aux nuances subtiles. Il y a un chatoiement Toussaint, avec des vues de rues, de chambres, de couloirs, de vitrines, de carrelages, de silhouettes, d’eau; beaucoup d’eau, calme, ridée, salée, sucrée, tout un ondoiement de sensations; l’auteur donne à voir un monde d’illusion flottant qui forme piège. Ce monde cache, sous ses nappes lumineuses, douleurs, coups de foudre, panique, attentes, fébrilité. Livre étroit, austère, habité, serti dans une simplicité qui étonne face à la lourde quincaillerie des romans de la rentrée. On se dit que tous les grands romans possèdent leur lumière, et celui-là chatoie, intelligent et fraternel, désabusé et aristocratique. Forme, style, rigueur, ponctuation, psychologie: c’est parfait.» (Jacques-Pierre Amette, Le Point)
Prix Médicis 2005, Fuir est le deuxième volet de l’ensemble romanesque Marie Madeleine Marguerite de Montalte, qui retrace quatre saisons de la vie de Marie, créatrice de haute couture et compagne du narrateur: Faire l’amour, hiver (2002); Fuir, été (2005); La Vérité sur Marie, printemps-été (2009, prix Décembre); Nue, automne-hiver (2013).
La Mélancolie de Zidane
ePub | Kindle |
« « Zidane regardait le ciel de Berlin sans penser à rien, un ciel blanc nuancé de nuages gris aux reflets bleutés, un de ces ciels de vent immenses et changeants de la peinture flamande, Zidane regardait le ciel de Berlin au-dessus du stade olympique le soir du 9 juillet 2006, et il éprouvait avec une intensité poignante le sentiment d’être là, simplement là, dans le stade olympique de Berlin, à ce moment précis du temps, le soir de la finale de la Coupe du monde de football ».
Ainsi s’ouvre La Mélancolie de Zidane, bref texte décisif de Jean-Philippe Toussaint, comme on parle d’une passe décisive. Pas un roman – 12 pages –, pas une opinion ou un commentaire de plus sur ce qui s’est passé ce soir-là à Berlin, mais un geste littéraire, sobre et assuré, pour évoquer un autre geste, coup de tête qui a fait couler tant d’encre noire de la mélancolie. » (Sylvain Bourmeau, Les Inrockuptibles)
Monsieur
ePub | Kindle |
Monsieur, qui ne voulait pas d’histoires, n’aimait pas tellement raconter ce qu’il faisait. Il faisait de son mieux, en général et, après réflexion, parvenait à trouver une solution, élégante parfois, souvent mathématique, pour chaque difficulté de la vie – héler un taxi, par exemple – qui se présentait à lui au jour le jour. La nuit, dans son esprit, tout paraissait plus simple encore.
Monsieur est le deuxième roman publié par Jean-Philippe Toussaint, en 1986.
Nue
ePub | Kindle |
La robe en miel était le point d’orgue de la collection automne-hiver de Marie. À la fin du défilé, l’ultime mannequin surgissait des coulisses vêtue de cette robe d’ambre et de lumière, comme si son corps avait été plongé intégralement dans un pot de miel démesuré avant d’entrer en scène. Nue et en miel, ruisselante, elle s’avançait ainsi sur le podium en se déhanchant au rythme d’une musique cadencée, les talons hauts, souriante, suivie d’un essaim d’abeilles qui lui faisait cortège en bourdonnant en suspension dans l’air, aimanté par le miel, tel un nuage allongé et abstrait d’insectes vrombissants qui accompagnaient sa parade.
Nue est le quatrième et dernier volet de l’ensemble romanesque Marie Madeleine Marguerite de Montalte, qui retrace quatre saisons de la vie de Marie, créatrice de haute couture et compagne du narrateur: Faire l’amour, hiver (2002); Fuir, été (2005, prix Médicis); La Vérité sur Marie, printemps-été (2009, prix Décembre); Nue, automne-hiver (2013).
La Réticence
ePub | Kindle |
C’est une très petite chose qui m’est arrivée. Qui aurait très bien pu vous arriver. Vous êtes en vacances à l’hôtel avec votre fils dans un petit village et vous vous apprêtez à aller voir des amis, mais quelque chose vous arrête, une réticence mystérieuse qui vous empêche d’aller les trouver. C’est le roman de cette réticence, minuscule et ponctuelle, et de l’inquiétude qu’elle va peu à peu fomenter. Car, non seulement vos amis ne sont pas là quand vous vous décidez à aller les trouver, mais, quelques jours plus tard, vous découvrez un chat mort dans le port, un chat noir qui flotte devant vous à la surface de l’eau.
La Réticence est paru en 1991.
La Salle de bain
ePub | Kindle |
Lorsque j’ai commencé à passer mes après-midi dans la salle de bain, je ne comptais pas m’y installer; non, je coulais là des heures agréables, méditant dans la baignoire avec le sentiment de pertinence miraculeuse que procure la pensée qu’il n’est nul besoin d’exprimer.
«Une exception, une merveille: l’éclosion d’un écrivain inclassable et parfait. Jean-Philippe Toussaint, 28 ans, a écrit quelque chose qui n’est ni une chronique ni un roman, mais une histoire picaresque version compacte, un bric-à-brac d’émotions et de détails saugrenus, une sorte de miracle qui tient sur le ton et non pas sur l’histoire. Pour situer cet auteur minutieux, pince-sans-rire, on songe à Keaton, à quelque chose qui rôde entre Salinger, les nouvelles du New-Yorker, quelques récits du meilleur Kafka. C’est sensible, fin, intelligent, si peu roman-français-de-la-rentrée qu’on est éberlué de cette trouvaille. On prend un plaisir étonnant à ce livre au charme acide, constamment humoristique, qui procure des délectations secrètes.» (Jacques-Pierre Amette, Le Point)
La Salle de bain est le premier roman de Jean-Philippe Toussaint, paru en 1985 et traduit en 25 langues.
La Télévision
ePub | Kindle |
Le livre raconte l’été à Berlin d’un historien d’art qui se prépare à écrire un essai sur Titien Vecellio et, dans le même temps, décide d’arrêter de regarder la télévision. C’est à la fois une description de son travail au quotidien (petits déjeuners studieux, piscines berlinoises, promenades dans les parcs), et une étude de son état d’esprit depuis qu’il a arrêté de regarder la télévision.
«À mi-chemin entre le pamphlet et la fable, tout cela est dit avec un humour constant, une écriture limpide mais appliquée au moindre détail. Chacun y retrouvera l’écho de ses propres relations avec la télévision, dans toute leur ambiguïté.» (Françoise Giroud, Le Figaro)
«Quelques essayistes ont analysé avec gravité la crise de la représentation – et donc de la civilisation – ouverte par le bombardement continu d’images virtuelles que nous subissons, dans l’extase et le manque. Jean-Philippe Toussaint lui donne une expression romanesque d’une efficacité comique et critique exemplaire.» (Pierre Lepape, Le Monde)
La Télévision est paru en 1997.
L’Urgence et la Patience
ePub | Kindle |
L’urgence, qui appelle l’impulsion, la fougue, la vitesse – et la patience, qui requiert la lenteur, la constance et l’effort. Mais elles sont pourtant indispensables l’une et l’autre à l’écriture d’un livre, dans des proportions variables, à des dosages distincts, chaque écrivain composant sa propre alchimie, un des deux caractères pouvant être dominant et l’autre récessif, comme les allèles qui déterminent la couleur des yeux.
La Vérité sur Marie
ePub | Kindle |
L’orage, la nuit, le vent, la pluie, le feu, les éclairs, le sexe et la mort. Plus tard, en repensant aux heures sombres de cette nuit caniculaire, je me suis rendu compte que nous avions fait l’amour au même moment, Marie et moi, mais pas ensemble.
«C’est très beau. D’une beauté stupéfiante par instants, à laquelle prennent part tout à la fois la clarté et la vigueur de l’écriture de Toussaint, sa puissance d’évocation qui rappelle celle d’un plasticien, la rigueur de son architecture romanesque millimétrée, la discrète méditation sur la distance, le réel et l’imagination qui court en filigrane de l’intrigue, la sensualité qui préside au portrait de Marie tel qu’il se dessine – cette vérité sur Marie que promettait le titre du roman, et qui se confond finalement avec l’amour qu’elle inspire.» (Nathalie Crom, Télérama)
Prix Décembre 2009, La Vérité sur Marie est le troisième volet de l’ensemble romanesque Marie Madeleine Marguerite de Montalte, qui retrace quatre saisons de la vie de Marie, créatrice de haute couture et compagne du narrateur: Faire l’amour, hiver (2002); Fuir, été (2005, prix Médicis); La Vérité sur Marie, printemps-été (2009); Nue, automne-hiver (2013).
Voilà donc un bon article, bien passionnant. J’ai beaucoup aimé et n’hésiterai pas à le recommander, c’est pas mal du tout ! Elsa Mondriet